Chroniques

Marée Haute, Marée basse Max Ducos

Une lecture à l’équinoxe et un coup de foudre magistral pour ce sublime album de Max Ducos publié aux édition Sarbacane. Un grand format où se joue toute la beauté et la douceur d’un jour passé en bord de plage. Lieu de rencontres, de vie et de passage qui dit tout à la fois les amitiés éphémères ou les attachements durables.



Une ode au temps qui passe, à la douceur de vivre et à celle qui s’avance et se retire dans un mouvement perpétuel, grignotant l’espace où offrant de vastes étendues aux pieds visiteurs et déjà conquis. Un univers à part entière qui grandit, se peuple, vit, buisse, s’agite … avant de retomber dans la quiétude et la contemplation. Un cycle, un mouvement et l’assurance de la retrouver cette mer, toujours là, toujours belle, identique, mais jamais pareille.



Aux magnifiques illustrations qui saisissent dans un flot de bleus, de gris et de verts toute la beauté et les palettes de la mer, répondent des mots d’une grande douceur qui parlent, murmurent, sussurent à l’oreille du lecteur et l’invite à contempler les beautés de la mer. Immensité offerte à tous, mais n’appartenant à personne, ici mise en tableaux.



Max Ducos parvient à saisir et transmettre, l’universalite de sa beauté et à travers elle, vous invite à cueillir le jour et à poser votre regard sur le temps qui passe et les merveilles de la vie. À tisser des liens entre tous ces personnages, tous ces moments fractionnés, pour dérouler et tisser insalablement le fil de cette journée.



Il est des pages qu’on lit, relit, encore et encore, perpétuellement et celles de Marée Haute, Marée basse sont de cette trempe, de celles puissantes et belles qui n’en finissent pas de déferler.


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