6e / 5e

La grammaire c’est dans la poche !

Assises essentielles favorisant notre progression et nos progrès dans l’étude de la langue, les classes grammaticales auront été cette année, mon cheval de bataille avec mon groupe de sixième. Une croisade comme une course de fond, impliquant nécessairement de temps de leçon, des phases d’entraînement, de manipulation, de réactivation, d’approfondissement … Je pourrais insérer ici mille autres mots (auto-évaluation, rituels, ceintures de compétences …) mais il est temps d’aller à l’essentiel et de revenir sur ce petit atelier autonome, ma foi fort modeste, mais tout à fait efface !

Inscrit au panel de nos ateliers autonomes, voici un petit exercice d’identification et de tri des classes grammaticales. La consigne est on ne peut plus simple et je ne réinvente pas la roue, les élèves doivent trier et ranger une série de petites étiquettes dans des poches désignant les natures. 

Seul ou à plusieurs, sans timer ou contre la montre, à tour de rôle en retournant les étiquettes, par petits lots, avec ou sans une pioche … il y a une multitude de possibilités et l’idée est bien de laisser les élèves appréhender l’exercice comme ils et elles le souhaitent. 


 

Fabrication

Imprimez les documents, si vous le souhaitez vous pouvez faire des tirages sur des feuilles de couleur, ici j’ai d’ailleurs repris les couleurs de la grammaire Montessori à laquelle mes élèves sont habitués. (Le code couleur est indiqué sur le document, deux propositions vous sont faites : une version tirages réduits où plusieurs poches différents figurent sur la même feuille, et une version tirages sur feuilles couleurs, où j’ai dupliqué les poches sur une même  page, afin de ne pas gâcher le papier.)

Une fois les impressions faites, il ne vous reste qu’à plier les poches en deux (sans les coller, c’est important), à plastifier l’ensemble, à découper votre poche, et enfin à ouvrir l’extrémité de la poche en coupant son sommet (comme la poche n’est pas collée, vous obtiendrez sans souci l’effet pochette souhaité). 

Fonctionnement en classe.

Cet atelier est proposé de façon régulière, en combinaison avec d’autres ateliers et en complément de nos entraînements et de nos passages de ceintures de compétences grammaticale (j’utilise le coffret de Charivari). Un.e élève peut refaire autant de fois qu’il ou elle le souhaite un atelier. 


Les élèves peuvent valider leur tri grâce aux cartes correction, mais il peut-être intéressant de les accompagner et de leur demander de justifier leur classement. En effet, certaines étiquettes (parce qu’elles sont décontextualisées) peuvent recevoir plusieurs justifications. 

Par exemple, PARFAIT peut être rangé dans la poche des adjectifs, mais un élève qui justifierait son choix de le classer parmi les verbes, au motif qu’il s’agit du verbe parfaire à la 3eme personne du singulier aurait tout à fait raison. QUE sera validé dans la poche pronom (relatif) ou conjonction (de subordination).



Point important ! Comme tous nos autres ateliers autonomes, celui-ci ne déroge pas à notre mode opératoire, il ne peut se suffire à lui seul, il s’articule nécessairement avec un temps de leçon, il teste, valide, entraîne, réactive la maîtrise du point de langue. En cela, il est effectivement une activité décrochée, mais il reste au service d’un apprentissage et vise aussi à construire diverses compétences. L’activité soutient et étaye un apprentissage, mais elle ne fait pas socle à elle seule.


Et si vous vous posez la question du « ce qu’il en reste » et bien c’est un petit point que j’aborderai ici très prochainement ! A très bientôt et au plaisir de vous retrouver sur Instagram ! Céline.